Les lieux
Le château de Godinne, appelé « Le Prieuré », ancienne seigneurerie du X16e siècle est relativement simple en gabarit et décors comme le voulait la tradition mosane. Les briques en sont de type espagnol et le pignon orienté Meuse possède toujours son crénelage.
Côté cour, l'accès à la maison s'effectue en passant un petit porche. Vue du jardin , l'église pointe son clocher à côté de l'ancienne tour de garde qui borde la Meuse.
La construction de l'église Saint Pierre remonterait à l’époque romane. Notons que la tour est reliée au logis depuis 1876.
Le jardin a été redessiné dans les années 1926- 1927 selon les règles françaises par un maître jardinier nommé Hector Mathieu , on y remarquera l'élégance des topiaires et des quelques décors sculptés de pierre bleue. De plus, les allées de buis et les charmilles constituent des refuges dont on imagine les secrets. A ce jour encore, la vieille ferme, l'église et le Prieuré de Godinne forment un ensemble très harmonieux
Côté cour, l'accès à la maison s'effectue en passant un petit porche. Vue du jardin , l'église pointe son clocher à côté de l'ancienne tour de garde qui borde la Meuse.
La construction de l'église Saint Pierre remonterait à l’époque romane. Notons que la tour est reliée au logis depuis 1876.
Le jardin a été redessiné dans les années 1926- 1927 selon les règles françaises par un maître jardinier nommé Hector Mathieu , on y remarquera l'élégance des topiaires et des quelques décors sculptés de pierre bleue. De plus, les allées de buis et les charmilles constituent des refuges dont on imagine les secrets. A ce jour encore, la vieille ferme, l'église et le Prieuré de Godinne forment un ensemble très harmonieux
Un donjon est une tour d’habitation médiévale fortifiée, souvent destinée à l’origine à faire partie du complexe d’un château.
Le domaine dans son ensemble, comprenant une propriété avec donjon, diverses dépendances, souvent des douves et des murs de château, est considéré comme un château.
Si les premiers donjons étaient en bois, ils ont par la suite été construits en pierre de carrière ou en brique. Ces tours d’habitation comportent souvent de trois à cinq pièces superposées qui, à l’origine, occupent toujours la totalité d’un étage et dont au moins une pièce a une cheminée. Le mot « donjon » vient du latin « dominium », qui signifie « domination ».
La tour du Château de Crupet n’a jamais eu de fonction militaire, elle ne possède aucun élément militaire tel que des créneaux ou des meurtrières. Le bâtiment était destiné à servir de résidence fortifiée à une famille distinguée. Elle avait pour but de se protéger et de protéger la récolte contre un voisin ennemi ou des brigands.
Le puissant Donjon de Crupet possède un étage supérieur en saillie avec un toit pyramidal et une tour d’escalier ronde à l’extérieur. Le bâtiment est entouré de profondes douves, surmontées d’un pont qui mène à l’entrée du donjon : une immense porte en bois qui s’ouvre avec la clé du château.
Le donjon est composé de quatre étages et un sous-sol. Deux des quatre étages sont entièrement aménagés en tant que lieu d’habitation selon les normes de confort contemporaines. Tous les étages sont accessibles grâce à l’imposant escalier cylindrique.
Le domaine dans son ensemble, comprenant une propriété avec donjon, diverses dépendances, souvent des douves et des murs de château, est considéré comme un château.
Si les premiers donjons étaient en bois, ils ont par la suite été construits en pierre de carrière ou en brique. Ces tours d’habitation comportent souvent de trois à cinq pièces superposées qui, à l’origine, occupent toujours la totalité d’un étage et dont au moins une pièce a une cheminée. Le mot « donjon » vient du latin « dominium », qui signifie « domination ».
La tour du Château de Crupet n’a jamais eu de fonction militaire, elle ne possède aucun élément militaire tel que des créneaux ou des meurtrières. Le bâtiment était destiné à servir de résidence fortifiée à une famille distinguée. Elle avait pour but de se protéger et de protéger la récolte contre un voisin ennemi ou des brigands.
Le puissant Donjon de Crupet possède un étage supérieur en saillie avec un toit pyramidal et une tour d’escalier ronde à l’extérieur. Le bâtiment est entouré de profondes douves, surmontées d’un pont qui mène à l’entrée du donjon : une immense porte en bois qui s’ouvre avec la clé du château.
Le donjon est composé de quatre étages et un sous-sol. Deux des quatre étages sont entièrement aménagés en tant que lieu d’habitation selon les normes de confort contemporaines. Tous les étages sont accessibles grâce à l’imposant escalier cylindrique.
Représenté vers 1604 par Adrien de Montigny dans un des albums de Charles de Croÿ, le château était le centre d’un fief cité dès le XIIIème siècle et a dû être reconstruit, au XVIème siècle, soit par les Montjoie héritiers des Salmon, en 1514, soit par les Rosey, successeurs des premiers après 1585. Le château - et dans une moindre mesure sa ferme - ont été restaurés et en partie remaniés vers 1965 pour le baron Tilmans.
Il semble qu’au départ, le château ait consisté en une enceinte quadrangulaire entourée d’eau et flanquée de deux tours d’angles circulaires.
Description
Logis d'un niveau sur cave haute, couronné d'une corniche de pierre en cavet. Face extérieur rythmée par 6 fenêtres à croisée gothiques du XVIe siècle de provenance hutoise. Côté cour, porte centrale en plein cintre du XVIe ou XVIIe siècle, surmonté d'une petite fenêtre rectangulaire. La tour sud est, à deux niveaux sous frise de brique dentée et poivrière, contrôlait deux faces du logis par une arquebusière à deux trous. En face du premier logis, un autre corps d'habitation, sur hautes caves, qui s'adosse à une muraille primitive largement percée de baies aux XVIIIe et XIXe siècles. Tour nord-ouest à trois niveaux, coiffée, au-dessus d'un mince colombier de brique, d'une haute flèche octogonale à terminaison bulbeuse.
Les maçonneries sont presque entièrement en moellons de grès assisés et pierre bleue.
Il semble qu’au départ, le château ait consisté en une enceinte quadrangulaire entourée d’eau et flanquée de deux tours d’angles circulaires.
Description
Logis d'un niveau sur cave haute, couronné d'une corniche de pierre en cavet. Face extérieur rythmée par 6 fenêtres à croisée gothiques du XVIe siècle de provenance hutoise. Côté cour, porte centrale en plein cintre du XVIe ou XVIIe siècle, surmonté d'une petite fenêtre rectangulaire. La tour sud est, à deux niveaux sous frise de brique dentée et poivrière, contrôlait deux faces du logis par une arquebusière à deux trous. En face du premier logis, un autre corps d'habitation, sur hautes caves, qui s'adosse à une muraille primitive largement percée de baies aux XVIIIe et XIXe siècles. Tour nord-ouest à trois niveaux, coiffée, au-dessus d'un mince colombier de brique, d'une haute flèche octogonale à terminaison bulbeuse.
Les maçonneries sont presque entièrement en moellons de grès assisés et pierre bleue.
Godinne est réputé pour l'ensemble remarquable et classé, regroupant, au bord de la Meuse, la ferme d’un côté de la route, l’église et le château, de l’autre, côté du fleuve.
L’ensemble est complexe et les étapes de construction s’échelonnent sur de longs siècles mais il est un témoin architectural important.
L’ancienne ferme est un ensemble remarquablement conservé. Divers bâtiments datant du XVIIe s. sont disposés autour d’une cour pavée centrale. Les matériaux, en pierres de taille calcaire mêlées de grès, et le style d’élévation confèrent une homogénéité à l’ensemble.
L’ancienne grange est un vaste édifice en long, construit principalement en grès, sous une ample toiture d’ardoises. La charpente, visible, est soutenue par des colonnes imposantes.
Le retour est composé des anciennes étables rythmées en alternance par les fenêtres et les portes.
De l’autre côté de la route, imbriquée dans le château voisin, la petite église Saint-Pierre est d’origine romane, avec un chœur gothique en grand appareil à chevet polygonal. La tour est littéralement emballée dans la nef et les dépendances castrales. Cet édifice religieux a subi des lourds travaux au XVIIIe s.
Le château est encore aujourd’hui improprement appelé prieuré. L’ensemble est implanté en bord de Meuse que seul sépare un chemin de halage bétonné ou macadamisé. La propriété privée godinnoise est une belle demeure construite par un prévôt de Poilvache dans la 2e moitié du XVIe s.
Ce vaste ensemble architectural à Godinne, typique et assez authentique, a été classé et est considéré comme l’un des beaux sites de la vallée mosane pour son intérêt tant archéologique et architectural qu’historique et paysager.
L’ensemble est complexe et les étapes de construction s’échelonnent sur de longs siècles mais il est un témoin architectural important.
L’ancienne ferme est un ensemble remarquablement conservé. Divers bâtiments datant du XVIIe s. sont disposés autour d’une cour pavée centrale. Les matériaux, en pierres de taille calcaire mêlées de grès, et le style d’élévation confèrent une homogénéité à l’ensemble.
L’ancienne grange est un vaste édifice en long, construit principalement en grès, sous une ample toiture d’ardoises. La charpente, visible, est soutenue par des colonnes imposantes.
Le retour est composé des anciennes étables rythmées en alternance par les fenêtres et les portes.
De l’autre côté de la route, imbriquée dans le château voisin, la petite église Saint-Pierre est d’origine romane, avec un chœur gothique en grand appareil à chevet polygonal. La tour est littéralement emballée dans la nef et les dépendances castrales. Cet édifice religieux a subi des lourds travaux au XVIIIe s.
Le château est encore aujourd’hui improprement appelé prieuré. L’ensemble est implanté en bord de Meuse que seul sépare un chemin de halage bétonné ou macadamisé. La propriété privée godinnoise est une belle demeure construite par un prévôt de Poilvache dans la 2e moitié du XVIe s.
Ce vaste ensemble architectural à Godinne, typique et assez authentique, a été classé et est considéré comme l’un des beaux sites de la vallée mosane pour son intérêt tant archéologique et architectural qu’historique et paysager.
Le château de Waleffe Saint-Pierre dans la localité de Les Waleffes (commune de Faimes) relève du Patrimoine majeur de Wallonie. C'est un château du xviiie siècle intégralement conservé, construit de 1706 à 1711 par l'ingénieur français J. Verniole, d'après des dessins de l'ornemaniste Daniel Marot réalisés à peine quelques années auparavant.
A travers une description fort détaillée, Pierre Paquet souligne son intérêt patrimonial : « Par son plan, il représente le type même des châteaux mosans de cette époque : un corps de logis entre cour et jardin, flanqué aux extrémités de deux ailes latérales du côté cour et de deux amorces d'ailes côté jardin. […] L'opulence de l'intérieur du château contraste avec la simplicité et la rigueur qui caractérisent l'architecture extérieure. […] Le répertoire décoratif est caractéristique du style Louis XIV interprété avec beaucoup de raffinement : les fleurons et les entrelacs ; les rinceaux et les palmettes sont agencés en composition légère malgré leur symétrie. Il faut notamment signaler l'escalier d'honneur du vestibule, dont la rampe en fer forgé rehaussé de dorures est l'œuvre de Gabriel Levasseur d'après les estampes de Daniel Marot également. Le plafond de ce hall d'entrée, peint en trompe-l'œil, présente un bestiaire fort amusant où voisinent animaux exotiques et fantastiques : hérissons disproportionnés, des crocodiles terrifiants, des fauves inquiétants, etc. L'auteur de ces peintures est peut-être le même que celui de la chapelle castrale et que celui du hall du château d'Aigremont ou de l'oratoire du château de Waroux. »
Le château et la ferme voisine (ferme Beguin, aujourd'hui Laruelle) servirent de refuge au groupe « Otarie » de l'Armée secrète au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Le château est actuellement la propriété du baron Ludovic de Potesta de Waleffe
A travers une description fort détaillée, Pierre Paquet souligne son intérêt patrimonial : « Par son plan, il représente le type même des châteaux mosans de cette époque : un corps de logis entre cour et jardin, flanqué aux extrémités de deux ailes latérales du côté cour et de deux amorces d'ailes côté jardin. […] L'opulence de l'intérieur du château contraste avec la simplicité et la rigueur qui caractérisent l'architecture extérieure. […] Le répertoire décoratif est caractéristique du style Louis XIV interprété avec beaucoup de raffinement : les fleurons et les entrelacs ; les rinceaux et les palmettes sont agencés en composition légère malgré leur symétrie. Il faut notamment signaler l'escalier d'honneur du vestibule, dont la rampe en fer forgé rehaussé de dorures est l'œuvre de Gabriel Levasseur d'après les estampes de Daniel Marot également. Le plafond de ce hall d'entrée, peint en trompe-l'œil, présente un bestiaire fort amusant où voisinent animaux exotiques et fantastiques : hérissons disproportionnés, des crocodiles terrifiants, des fauves inquiétants, etc. L'auteur de ces peintures est peut-être le même que celui de la chapelle castrale et que celui du hall du château d'Aigremont ou de l'oratoire du château de Waroux. »
Le château et la ferme voisine (ferme Beguin, aujourd'hui Laruelle) servirent de refuge au groupe « Otarie » de l'Armée secrète au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Le château est actuellement la propriété du baron Ludovic de Potesta de Waleffe
Le château de Vêves, sis au bord d'un petit affluent de la Lesse, se trouve à quelques kilomètres du village de Celles, maintenant intégré à la commune de Houyet, dans la province de Namur (Région wallonne de Belgique).
Les origines de ce château-fort sont anciennes. En effet, Pépin de Herstal y avait déjà élevé une villa dans la seconde moitié du viie siècle afin d'être plus près de l’ermitage de Saint Hadelin à Celles. La villa fut ensuite transformée en une petite forteresse par ses différents successeurs au IXe siècle. Cette forteresse fut rasée en 1200 et reconstruite en 1220 par la famille Beaufort qui en fit un château plus puissant.
Détruit par les Dinantais au XVe siècle et rétabli aussitôt, le château eut encore à subir les ravages causés en 1793 par les révolutionnaires français.
Au XVIIIe siècle, la famille de Liedekerke-Beaufort restaura le château, lui donnant son aspect actuel.
Avec les châteaux de Beersel, de Bouillon, de Corroy, de Horst, de Gand et de Lavaux, il constitue un des plus beaux châteaux médiévaux de Belgique.
En janvier 2018, le château de Vêves remporte le prix du patrimoine préféré des wallons1.
Aujourd’hui la famille possède plusieurs châteaux comme le Château de Noisy totalement détruit en octobre 2017, sous la demande du propriétaire actuel de Vêves. Seules les écuries sont toujours debout.
Les origines de ce château-fort sont anciennes. En effet, Pépin de Herstal y avait déjà élevé une villa dans la seconde moitié du viie siècle afin d'être plus près de l’ermitage de Saint Hadelin à Celles. La villa fut ensuite transformée en une petite forteresse par ses différents successeurs au IXe siècle. Cette forteresse fut rasée en 1200 et reconstruite en 1220 par la famille Beaufort qui en fit un château plus puissant.
Détruit par les Dinantais au XVe siècle et rétabli aussitôt, le château eut encore à subir les ravages causés en 1793 par les révolutionnaires français.
Au XVIIIe siècle, la famille de Liedekerke-Beaufort restaura le château, lui donnant son aspect actuel.
Avec les châteaux de Beersel, de Bouillon, de Corroy, de Horst, de Gand et de Lavaux, il constitue un des plus beaux châteaux médiévaux de Belgique.
En janvier 2018, le château de Vêves remporte le prix du patrimoine préféré des wallons1.
Aujourd’hui la famille possède plusieurs châteaux comme le Château de Noisy totalement détruit en octobre 2017, sous la demande du propriétaire actuel de Vêves. Seules les écuries sont toujours debout.
Le château de Spontin illustre l’évolution d’une habitation seigneuriale du Moyen Age à nos jours. A l’origine, vers le 12ème siècle, le château de Spontin fut une " tour défensive "carrée construite sur un îlot du Bocq. Celle-ci était destinée à protéger les usagers de l’antique voie romaine Dinant-Huy. Après de hauts faits d’armes, le chevalier de Spontin, Guillaume dit " l’Ardennais ", transforma à la fin du XIIème siècle, le bâtiment primitif en une demeure fortifiée de 3 étages, aux murs plus épais et y ajouta 2 tourelles de défense avec pont-levis.
C’est seulement au XIVème siècle que la demeure prit réellement son aspect de château fort classique. Dès le 16ème siècle, les fortifications devenues inutiles (invention de la poudre à canon), le château se transforma en résidence de style par le percement de fenêtres et la construction des toitures actuelles sur les tours. Les 2 dernières transformations furent la construction d’une ferme fortifiée sur la façade (XVIIème S.) et la démolition d’une partie des fortifications arrières.
La ferme fortifiée qui abrite actuellement les infrastructures touristiques qui font de Spontin un des hauts lieux du tourisme namuroisLa ceinture fortifiée (Spontin): 6 donjons défendaient le château d’un ennemi dans toutes les directions. Quatre étaient plus rapprochés du château : Senenne, La Rochette, Bailoy et Durnal ; deux en étaient plus éloignés : Mouffrin et le Stier. Ce dernier était le plus puissant de tous de par son manoir, son moulin, sa boverie et ses dépendances.
C’est seulement au XIVème siècle que la demeure prit réellement son aspect de château fort classique. Dès le 16ème siècle, les fortifications devenues inutiles (invention de la poudre à canon), le château se transforma en résidence de style par le percement de fenêtres et la construction des toitures actuelles sur les tours. Les 2 dernières transformations furent la construction d’une ferme fortifiée sur la façade (XVIIème S.) et la démolition d’une partie des fortifications arrières.
La ferme fortifiée qui abrite actuellement les infrastructures touristiques qui font de Spontin un des hauts lieux du tourisme namuroisLa ceinture fortifiée (Spontin): 6 donjons défendaient le château d’un ennemi dans toutes les directions. Quatre étaient plus rapprochés du château : Senenne, La Rochette, Bailoy et Durnal ; deux en étaient plus éloignés : Mouffrin et le Stier. Ce dernier était le plus puissant de tous de par son manoir, son moulin, sa boverie et ses dépendances.
La Bibliotheca Wittockiana, qui porte le nom de son fondateur, a été conçue par Emmanuel de Callataÿ et a ouvert ses portes à l’automne 1983. Passionné de bibliophilie depuis son adolescence, Michel Wittock a réuni durant sa vie une impressionnante collection de livres, manus-crits et autographes. Lorsqu’il décida d’en faire profiter ses amis bibliophiles et qu’il ouvrit sa bibliothèque au public, la Wittockiana connut un retentissement dépassant les espérances et les ambitions de son fondateur. Les circonstances ont en quelque sorte accéléré son devenir puisque le succès de ses publications et expositions auprès d’un public plus vaste que prévu ainsi que la reconnaissance internationale en ont progressivement fait une institution incontournable pour les bibliophiles. Un agrandissement des locaux devint dès lors nécessaire. Les travaux du premier étage furent confiés en 1995 à son fils cadet Charly Wittock, devenu entre-temps architecte.
En 2010, la Bibliotheca Wittockiana fut reconnue comme musée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Grâce à cette reconnaissance, la Wittockiana peut désormais s’accréditer en tant qu’unique musée de la reliure et des arts du livre et réaliser de nombreux projets.
Le château de Beloeil est implanté depuis huit siècles au milieu de ses douves, en terre du Hainaut. La vaste demeure seigneuriale des princes de Ligne a d’abord été une forteresse médiévale mais au fil des siècles s’est transformée en château de plaisance.
Le prince Albert de Ligne dans son introduction à l’histoire de la famille (1950) écrivait « Notre famille est toujours restée attachée au sol du Hainaut et y a servi les princes qui eurent autorité sur cette province. Nos ancêtres ont combattu sous les étendards et fait partie des Conseils des comtes de Hainaut, des rois de France, des ducs de Bourgogne, des empereurs d’Autriche, des rois d’Espagne et des rois des Belges, mais toujours ils sont restés du Hainaut. Ils étaient de Ligne; ils sont restés et resteront ‘LIGNE’. »
Beloeil entre dans le patrimoine des Ligne par héritage des Condé; un acte des archives familiales établit le 6 avril 1394 que, moyennant le payement d’une rente à Catherine, dame de Condé et de Beloeil, celle-ci déclare « son neveu Jean, sire de Ligne et de Grantbruecq successeur à son castel, ville, terres, possessions et dépendances de Bailleul en Haynaut ».
C’est donc au début du 15è siècle que les Ligne s’installèrent définitivement à Beloeil. Le château actuel fait suite à une série d’autres, plus rudes et moins confortables. De castel en forteresse puis en habitation de plaisance, la transformation des bâtiments a suivi l’évolution des temps.
C’est ainsi que Beloeil changea de caractère : les fondations et les tours qui subsistent, rappellent le passé des châtelains qui combattirent durant des siècles pour la paix et la sécurité du pays.
Le jardin à la française de Beloeil a été conçu et réalisé par dix générations successives, entre 1515 et 1780.
Le prince Albert de Ligne dans son introduction à l’histoire de la famille (1950) écrivait « Notre famille est toujours restée attachée au sol du Hainaut et y a servi les princes qui eurent autorité sur cette province. Nos ancêtres ont combattu sous les étendards et fait partie des Conseils des comtes de Hainaut, des rois de France, des ducs de Bourgogne, des empereurs d’Autriche, des rois d’Espagne et des rois des Belges, mais toujours ils sont restés du Hainaut. Ils étaient de Ligne; ils sont restés et resteront ‘LIGNE’. »
Beloeil entre dans le patrimoine des Ligne par héritage des Condé; un acte des archives familiales établit le 6 avril 1394 que, moyennant le payement d’une rente à Catherine, dame de Condé et de Beloeil, celle-ci déclare « son neveu Jean, sire de Ligne et de Grantbruecq successeur à son castel, ville, terres, possessions et dépendances de Bailleul en Haynaut ».
C’est donc au début du 15è siècle que les Ligne s’installèrent définitivement à Beloeil. Le château actuel fait suite à une série d’autres, plus rudes et moins confortables. De castel en forteresse puis en habitation de plaisance, la transformation des bâtiments a suivi l’évolution des temps.
C’est ainsi que Beloeil changea de caractère : les fondations et les tours qui subsistent, rappellent le passé des châtelains qui combattirent durant des siècles pour la paix et la sécurité du pays.
Le jardin à la française de Beloeil a été conçu et réalisé par dix générations successives, entre 1515 et 1780.